Qu’est-ce qu’une chute de hauteur et quels sont les risques ?

La chute de hauteur représente près de 17 % des accidents dans le milieu professionnel (source ameli.fr). Cet accident touche particulièrement les personnes situées en élévation. Les répercussions d’une telle chute peuvent engendrer des pertes massives à l’entreprise comme aux victimes. Il devient ainsi indispensable de porter une attention sur la prévention des risques de chute de hauteur. Pour mieux se prémunir des dangers de chute dans les usines, les entrepôts ou les locaux commerciaux, il convient de déterminer les différents facteurs à risque et les mesures à prendre pour les réduire, voire les éviter à la source.

Définition d’une chute de hauteur

Une chute de hauteur est un accident de travail qui touche les personnes en situation d’élévation. Elle est due à un déséquilibre d’une personne qui travaille en hauteur ou aux bordures d’une fosse ou d’une ouverture sur le sol. La présence d’une dénivellation le distingue d’une chute de plain-pied. Ce type de danger impacte tous les secteurs professionnels, mais il est plus fréquent dans le domaine du bâtiment et dans les locaux industriels comme une usine ou un entrepôt logistique. 

La chute de hauteur est la seconde cause d’accidents de travail qui engendre des impacts d’envergure sur la productivité des entreprises. La responsabilité de déterminer et prévenir un risque de chute de hauteur revient à l’employeur.

Les risques liés aux chutes de hauteur

L’identification des risques de chutes en hauteur doit être une propriété pour chaque employeur afin de définir à l’avance une solution d’urgence sur l’exposition des salariés. L’effet d’une chute en hauteur sur l’organisme sera à considérer pour déterminer s’il est préférable d’éliminer les risques à la source ou de mettre en place des mesures drastiques pour atténuer ses répercussions.

L’évaluation des risques repose sur deux éléments, à savoir :

• Les causes de chutes de hauteur
• Les conséquences d’une chute en hauteur

Les différents facteurs à risque

Les principales causes d’une chute en hauteur concernent le déficit d’une protection adaptée pour ces types d’interventions en hauteur. Certaines opérations comme les travaux de rayonnage ou la disposition des marchandises dans un entrepôt par exemple, nécessitent souvent l’usage d’une échelle. L’absence d’équipements adaptés aux travaux en hauteur peut augmenter les risques de chute. 

Les chutes de hauteur peuvent également être causées par une erreur d’inattention ou un manque de vigilance de la part du salarié. Par exemple, un rayonneur qui utilise une passerelle doit toujours veiller à poser un garde-corps pour garantir sa sécurité. S’il manque d’attention et oublie d’en installer, il peut glisser ou perdre l’équilibre par inadvertance et les répercussions peuvent lui être fatales.

La nature de la plateforme de travail peut aussi provoquer une chute en hauteur. Un sol, un escalier glissant ou une passerelle instable accroissent de manière exponentielle les risques de tombée de hauteur. Enfin, les chutes de hauteur peuvent être causées par la panne des installations mécaniques. Si les machines utilisées pour accéder à des endroits en hauteur tombent en panne, les risques de chute seront très élevés. 

Les répercussions d’une chute en hauteur

Une chute en hauteur peut occasionner des conséquences graves tant à l’employeur qu’aux employés. Dans tous les cas, tout dépendra de la gravité de la chute. 

Pour la victime, les répercussions peuvent être corporelles ou psychologiques. Les dommages corporels après une chute en hauteur correspondent à des fractures, des hémorragies, une paralysie, des écrasements, le coma, des lésions internes, des traumatismes crâniens, etc. Ces effets peuvent conduire à l’incapacité d’exercer son métier pour plusieurs mois. Une chute violente peut provoquer le décès de la victime.

En ce qui concerne les conséquences psychologiques et psychomotrices que subit une victime de chute en hauteur, elles conduisent souvent à la grabatisation. Il peut s’agir d’un syndrome post-commotionnel (déprime, perte de confiance, etc.), d’un stress post-traumatique ou encore d’un syndrome post-chute (rétropulsion, déséquilibre physique, etc.).

Une chute en hauteur peut ternir l’image d’une entreprise. En effet, cet accident de travail impacte directement la productivité et la confiance au sein de la compagnie. Sans parler des pertes pécuniaires significatives sur la prise en charge des victimes. 

Comment prévenir les risques de chute de hauteur ?

Sachez que certains risques peuvent être évités à la source tandis que d’autres nécessitent des analyses supplémentaires et des stratégies de gestion spécifique. Pour la protection des installations, des infrastructures ou des équipements, nous vous recommandons d’opter pour Neoce. Ce dernier dispose des expertises probantes pour vous procurer les outils indispensables à votre système de sécurité. 

Pour mieux gérer les risques de chutes de hauteur, nous vous conseillons de :

• Organiser les travaux en hauteur en améliorant la sécurité des travailleurs
• Privilégier les formations et les informations
• Mettre en place des moyens de protection contre les chutes

L’évaluation des risques de chute en hauteur

L’évaluation des risques de chute en hauteur consiste à concevoir un plan de prévention et d’organisation des travaux. Cette initiative va permettre à l’employeur d’ajuster les conditions de travail en hauteur pour améliorer la sécurité des salariés dans les usines industrielles par exemple. En prenant compte de l’évolution technologique, vous avez la possibilité d’organiser les plannings, les modes opératoires en analysant régulièrement les éventuels risques.

L’employeur doit donner des instructions appropriées aux travaux en hauteur. Sa responsabilité est de réaliser une formation complète sur l’utilisation des outils et des diverses installations mécaniques pour permettre aux opérateurs d’accomplir leurs missions en toute sécurité. 

L’employeur doit également prévoir un système d’information avancé pour se prémunir des risques de chute. Il peut par exemple prioriser l’usage des pictogrammes, des marquages au sol, des revêtements antidérapants, etc. Expert en revêtement industriel, Neoce vous propose des produits de qualité qui répondent aux normes en vigueur. 

Les moyens de protection

Vous devez prendre en considération deux éléments : les moyens temporaires et permanents.

• Les moyens permanents concernent le plan de travail et son accessibilité. Conformément au Code du travail, l’employeur doit concevoir un plan de travail dans des conditions ergonomiques. 
• Les moyens de protections temporaires, ils correspondent aux équipements. Chaque employé doit disposer d’un équipement individuel et d’un équipement collectif adapté à leurs activités. La protection collective permet de sécuriser les travailleurs et les autres occupants de l’établissement. Il peut s’agir d’un garde-corps, d’un système balisage, etc. Quant à la protection individuelle, c’est l’ensemble de l’équipement destiné aux opérateurs en hauteur (point d’ancrage, harnais antichute, connecteur, etc.).